Le Musée Fabre dédie sa saison estivale et son espace d’expositions temporaires à la sculptrice Germaine Richier (1902-1959). Les montpelliérains sont invités jusqu’au 5 novembre à découvrir près de 200 œuvres retraçant l’ensemble de sa carrière.
Ce joli chiffre est le fruit d’une collaboration avec le Centre Pompidou à Paris qui a permis l’accès à des archives inédites venant de collections publiques et privées.
Même si cette rétrospective d’envergure est déjà passée par le Centre Pompidou, c’est bien chez nous qu’elle prend tout son sens. Même si Germaine Richier avait une renommée internationale, l’artiste entretenait des liens étroits avec Montpellier, d’autant qu’elle a été formée à l’École des beaux-arts (qui était dans le même bâtiment que le musée Fabre).
L’œuvre de Germaine Richier a renouvelé la sculpture au XXe siècle grâce aux paysages et la nature qui l’ont entouré dès sa jeunesse lorsqu’elle habitait à Castelnau-le-Lez. Elle utilisait de nouveaux matériaux comme du bois flotté ou des coquillages pour ses sculptures. Décorée de la Légion d’honneur en 1954 et première femme célébrée de son vivant par une rétrospective au Musée national d’Art moderne en 1956.
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